Communication

corporative et financière

Face aux hausses de taux d’intérêt les plus marquées depuis des décennies par les banques centrales mondiales, les entreprises sont confrontées à une nouvelle réalité économique : des taux durablement élevés qui exigent de repenser les stratégies. Au cours des derniers mois, de grandes institutions financières canadiennes et américaines ont supprimé des milliers d’emplois, invoquant les pressions inflationnistes, le contrôle des coûts et un environnement économique difficile.

Dans le contexte macroéconomique actuel, l’efficacité de la structure des coûts est essentielle plutôt qu’optionnelle. Avec un coût du capital plus élevé, l’identification de pistes d’optimisation et l’adoption de nouvelles technologies telles que l’IA deviennent impératives pour réaliser des gains de productivité et maintenir la compétitivité. Les entreprises ne peuvent plus dépendre de sources de financement bon marché pour soutenir leur croissance et devraient réduire leur niveau d’endettement afin d’être moins sensibles à la volatilité des conditions économiques.

Alors que l’inflation a considérablement diminué et que les espoirs sont grands de voir les taux actuels constituer le plafond du cycle de hausse, il est peu probable que nous voyions des taux proches de zéro dans un avenir proche, à moins d’une récession. La politique monétaire laxiste et les taux proches de zéro sont des vestiges du passé, et les entreprises devront s’adapter aux nouvelles réalités économiques, recalibrer leurs attentes et se préparer à la possibilité que les taux d’intérêt demeurent élevés plus longtemps.

L’année qui commence s’annonce truffée de nouveautés sur le plan technologique. Elles seront mises à profit pour améliorer des procédés dans plusieurs secteurs d’activité et permettront aux organisations de poser des gestes significatifs envers l’environnement. Pour documenter ces actions, différentes entreprises mettent de l’avant leur rapport ESG (environnemental, social et de gouvernance) et viennent réaffirmer leurs priorités d’affaires.

L’application de nouvelles technologies est d’actualité non seulement pour les organisations privées, mais aussi pour les gouvernements. D’ailleurs, le Québec s’efforce d’opérer un changement au bénéfice de l’environnement, qui affectera grandement l’avenir de la population. L’initiative est lancée, alors que depuis le début du mois de novembre, la modernisation et l’élargissement de la consigne font appel à des technologies de pointe et s’inscrivent parfaitement dans la vision du gouvernement qui souhaite évoluer vers une économie circulaire.

Du côté du consommateur, l’intérêt est grandissant pour réduire son empreinte écologique, d’où l’importance d’intégrer des comportements de consommation responsables pour veiller au bien-être de l’environnement.

Chose certaine, en 2024 l’être humain devra continuer de s’adapter aux changements liés à son environnement et, contrairement à la technologie, il puisera dans ses réserves émotionnelles pour encore mieux envisager les défis environnementaux qui se présenteront à lui.

Alors que l’automatisation et l’IA gagnent du terrain, des tâches comme la rédaction d’articles d’entreprise nécessitent toujours une touche humaine.

Les entreprises reconnaissent que malgré l’habileté des machines à traiter et analyser les données, elles manquent de finesse et d’empathie pour des fonctions cruciales comme le leadership efficace et la résolution de problèmes complexes. La stratégie élaborée et le leadership éclairé demeurent des compétences humaines qui ne peuvent pas être reproduites par des algorithmes. Alors que les entreprises sont confrontées à des pénuries de main-d’œuvre et à d’autres défis, les dirigeants dotés de compétences humaines peuvent mieux articuler leurs visions, favoriser des cultures inclusives et prendre des décisions éthiques.

Investir dans des programmes de formation et de développement qui aident à développer les compétences humaines non techniques dans un environnement de plus en plus numérique est primordial pour que les entreprises prospèrent sur la pente de la transformation numérique. Si l’on peut compter sur l’IA pour accroître l’efficacité ou fournir des résultats à optimiser, l’intuition et l’empathie continuent de surpasser l’IA dans les domaines de la créativité, de la pensée critique et de l’engagement émotionnel.

L’importance de l’empathie dans la communication de crise a été soulignée lors de la pandémie. Les entreprises qui ont fait preuve de compassion et qui ont adhéré à leurs valeurs se sont distinguées.

Lorsque le dirigeant de Marriott International a dû licencier une grande partie de son personnel, il a envoyé un message vidéo à tous les associés de la société. Le ton du message était humble, honnête et empathique. Malgré qu’il se remettait d’un traitement contre le cancer, il a jugé important de s’adresser de manière authentique et directe à ses employés.

La manière dont vous communiquez avec des publics clés tels que les employés, les clients, les partenaires et les parties prenantes externes pendant une crise peut définir la réputation de votre marque. En alignant les messages sur les préoccupations et les points de vue du public, vous faites preuve d’empathie et vous comprenez l’impact de la crise sur ces personnes.

La communication empathique est fondée sur l’honnêteté, la transparence ainsi que sur vos actions, le partage d’information en temps utile et la réactivité aux demandes. En 2024, le public attendra des dirigeants et des marques qu’ils mènent et communiquent avec empathie. La meilleure chose à faire est de se préparer et d’être ouvert.

Dans une ère dominée par l’intelligence artificielle et la vitesse fulgurante des échanges, les spécialistes de la langue occupent un rôle essentiel, veillant à ce que chaque mot soit juste, chaque phrase précise et chaque idée transmise avec clarté. Ils sont les gardiens de l’exactitude et de la pertinence, préservant la subtilité du langage humain dans un monde régi par la rapidité et l’automatisation.

Il est impératif de souligner que, dans ce paysage en plein bouleversement, la qualité de la langue et de l’information a une incidence directe sur l’image et la réputation d’une entreprise. Elle constitue un rempart crucial contre la propagation de désinformations et d’ambiguïtés, contribuant ainsi à maintenir l’intégrité des informations et à garantir la fiabilité des sources et la clarté des messages transmis.

La richesse d’une langue va bien au-delà d’un simple agencement de règles grammaticales – elle véhicule l’essence même de notre identité, de nos réflexions et de nos émotions, tissant ainsi la trame de note histoire, de nos opinions et de nos interactions. Cet « apport humain » ajoute donc une sensibilité, une finesse d’analyse et une profonde compréhension que nul robot ne peut égaler.